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Nath et Henri au Niger
29 avril 2008

Help Filingué

Niamey, avril 2008

11Hello! Six mois d'absence... Je ne vais pas vous faire l'état des raisons pour lesquelles on a tant trainé avant de compléter ce blog...  

Déjà neuf mois qu’Henri et moi vivons au Niger. A Filingué, une ville de 9000 habitants. Lui est engagé par la Coopération technique belge, sur un projet d’amélioration génétique du zébu Azawak. (« Le blanc-bleu-belge » nigérien). Point d’employeur pour moi à Filingué. Mais une radio rurale qui émet depuis juin 2007. Un coup de main est le bienvenu. L’occasion de vivre une expérience assez intense. 

Ces 12 et 17 mai 2008, a Liege, on vous proposose une ballade et un souper dont les bénéfices seront intégralement reversés a la radio de Filingué. En attendant de vous y retrouver, je vous donne un petit apercu des derniers mois vécus avec mes collegues de la radio. Pour vous que vous compreniez pourquoi j'y consacre tout mon temps a Filingué.

NB1: En raison d'une demande de la CTB, l'employeur d'Henri, chaque volontaire doit alimenter un blog officiel lisible sur le lien suivant http://blogcooperation.be/volonteers/niger/hlimbourg/. Pour ma part, j'ai décidé de consacrer ce blog a la radio communautaire de Filingué.

NB2 : Pas de panique, on a pas completement revue notre garde-robe, cette tenue est celle imposée lors du mariage de notre gardien, Salissou...

 


22Les ondes d’une radio communautaire : un support pour la sensibilisation

Pas de politique ni de publicités. Un objectif : améliorer le quotidien des auditeurs. « Le fond de commerce » : les conventions de partenariats signées entre la station et les ONG ou Coopérations étrangères.

 Schématiquement : une ONG veut sensibiliser ses bénéficiaires sur la question du sida, de la scolarisation ou des feux de brousse. Elle prend contact avec la radio. Elle définit ensuite le contenu et la forme du message (jeu, pièce de théâtre, communiqué…).

Contre payement, l’équipe de la radio prend alors en charge l’élaboration du « produit ». La station diffuse le message proposé par l’ONG ou coopération. Résultat : d’un côté une sensibilisation en langues locales, à grande échelle et à un coût abordable. De l’autre côté, une équipe de journalistes, animateurs et techniciens qui peut arrondir ses fins de mois avec les quelques bénéfices…Voilà pour la théorie.

 


Filingué, 31 janvier 2007

Un gros bébé trop fragile

Le colis pèse plus de 10 kilos. Coincé dans la frigolite et son carton d’emballage, il renferme à lui seul toute la puissance de la radio de Filingué. Mahaman Sani, notre technicien pigiste, a grimpé avec lui ce matin dans le taxi brousse de 8h…. « Inch’Allah, ca va aller, Nathalie, il faut y croire.» Destination : Niamey.

La décision était difficile à prendre : stopper nos émissions, pour faire diagnostiquer la panne de notre émetteur. Depuis novembre 2007, le rayon de réception se limite à 20 Km au lieu de 60 km. En cause : la chaleur et la poussière…Plus de doute à présent, l’appareil n’est pas adapté aux conditions climatiques du Niger.

Reste à attendre le diagnostic. Et à espérer que le montant de la réparation soit abordable. L’Afrique est le continent de la débrouille et du rafistolage. Mais sans émetteur, pas de radio.


 

« Courage à nous »

3En décembre 2007, nous avons remis, à trois bailleurs de fonds, des demandes de financement pour subvenir à nos besoins. Ils sont multiples. Outre l'émetteur en état de marche, des ordinateurs, une moto, des armoires, aménagements des locaux et formations (gestion, marketing, animation radiophonique...) 

Nous déposerons un quatrième dossier à la mi-février, au Consulat de Belgique de Niamey. Nos trente pages rejoindront une centaine d’autres dossiers. Evidemment. La radio de Filingué n’est pas le seul projet à chercher de l’argent au Niger. Seuls dix associations seront sélectionnées.

C’est dur. Dur de préserver la motivation des origines. Et pourtant, au fond de nous, la conviction de départ reste intacte : correctement équipée, la radio a un réel rôle à jouer dans le développement. Cette conviction reste le moteur de notre action.

« Courage à nous ». C’est comme ça que Mahé, le responsable du comité de gestion de la radio, clôturait son dernier SMS. Et du courage, il va nous en falloir. Nous avons évalué le montant total de nos besoins : plus de 12 000 000 FCFA, soit 18 000 euros…Un Nigérien moyen reçoit 50 000 FCFA de salaires/mois, soit 75 euros…

 

7 février 2007

La mauvaise nouvelle est vraiment mauvaise : l’émetteur est irréparable au Niger. Seule solution : le renvoyer chez le fabricant italien. Dépenser autant d’argent pour que l’appareil nous reclaque entre les doigts à la prochaine saison chaude, c’est pas la peine. Autant convaincre un bailleur de nous financer un émetteur adapté…

 
 18 mars 2007

Maman_technique_2Allah a du entendre les prières de mes collègues. On a obtenu le financement de la DGCD, la Direction Générale de la Cooperation au Développement (Belgique). Six millions de FCFA vont tomber, en trois tranches, à partir du mois de mai. La bonne nouvelle !

Mais ce n’est qu’une bataille de gagnée. Reste à trouver six autres millions de FCFA pour que la radio soit complètement remise sur pied.

Le Kiwanis de Liège et quelques personnes de mon entourage amico-familial ont été sensibles à ce projet. Elles se mobilisent pour récolter des fonds en territoire belge, en organisant une marche et un souper. Quelque soit le montant atteint, je vous garantis qu’il sera utilisé à bon escient.

 

 

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